Vertige

Elle ressentit un léger vertige, la fatigue peut-être.
Ces derniers temps, elle n’avait pas pris un moment pour se reposer, enchaînant les visites pour Cean, Hélène et Alain, à leurs cours, à passer du temps avec eux en tant que mère. Le travail n’aidant pas, dernièrement les affaires étaient importantes et urgentes.
Elle se massa le coin des yeux, espérant que ce vertige passe, croyant naïvement que les prémices de migraine qu’elle commençait à ressentir, allaient s’estomper.
Lorsqu’elle finit ce geste qu’elle aurait préféré faire durer encore un instant, elle fut comme aveuglée par la lumière naturelle, des taches apparurent sous ses yeux et elle sentit ses pas s’échapper, son équilibre devenir bancal.

Ses élèves se rendirent compte que quelque chose n’allait pas et s’inquiétèrent aussitôt.
Aujourd’hui, c’étaient de jeunes adultes, ils s’échangèrent un regard et conclurent que leur professeur n’allait pas bien.

— Professeure… est-ce que ça va… ?
Demanda une petite voix, se rapprochant d’elle.

Elle tenta de les rassurer, et essaya de reprendre le contrôle de ses jambes pour se stabiliser.
Sans succès, sans avoir eut le temps de répondre, elle se sentit tomber au ralenti et s’échouer sur le sol, plein de sable.

*

Un élève s’agenouilla à ses côtés pour s’assurer de son pouls et de son état, rapidement.

— Appelez l’infirmier et allez chercher Chris.
Dit-il.

On aurait pu croire qu’elle s’était juste endormie si on ne faisait pas attention aux gouttes de sueurs sur son visage.

Chris était également en cours, pour des élèves un peu plus jeunes.
Il avait ses petits avec lui qui adoraient suivre les enseignements et ils s’étaient mis dans un coin pour imiter les plus grands et se tapaient pour s’entraîner.
Cean n’était pas loin non plus. Ils étaient tous les trois trop jeunes pour des cours de ce niveau mais ils se débrouillaient bien pour leur âge.
Il observait Hélène et Alain attentivement, presque un peu jaloux qu’ils soient aussi proches et intimes dans leur fratrie.
Alain remarqua qu’ils étaient en train de mettre leur grand frère de côté, ce qui n’était pas leur intention.
Ils adoraient Cean.
Il s’arrêta, et se dirigea vers lui pour lui faire signe de venir s’entraîner avec eux.
C’était leur petit moment ensemble, et Cean lui sourit, en balayant ses mauvaises pensées. Il n’avait pas de raison de s’inquiéter autant.
Hélène accourut pour prendre par surprise Cean et l’attaquer. Alain s’y mit également pour le déstabiliser.
Il s’écroula avec les jumeaux assis sur lui.

Tout à coup, quelqu’un accourut essouflé et chercha Chris des yeux. Puis se dirigea vers lui pour lui chuchoter quelque chose.
Chris s’arrêta et fit signe à ses élèves d’arrêter ce qu’ils faisaient.

— J’arrive immédiatement.
Dit-il en hochant la tête.

L’autre repartit aussitôt.

— Excusez-moi, j’ai une urgence. Je ne pourrais pas assurer la fin du cours. Vous pouvez continuer à vous entraîner ou rentrer chez vous.

À peine fini, qu’il se dirigea rapidement vers ses enfants.
Laissant les élèves un peu perplexes, s’échangeant des regards d’incompréhension.

— Soyez sages, je reviens aussi vite que possible.
Leur dit-il.

— On peut pas venir avec toi… ?
Demanda Hélène.

— … Vous pouvez mais il faudra pas nous déranger…
Dit il, songeur.

C’est vrai qu’ils étaient concernés.

— Suivez-moi, mais ne faites pas de bêtises ni de bruit.
Ajouta t-il après sa réflexion.

Il jeta un regard à l’aîné pour qu’il l’aide à surveiller les plus jeunes. Il acquiesça.

Le terrain d’entraînement d’Alexandra n’était pas si loin du sien. Ils arrivèrent assez rapidement et il vit l’attroupement autour d’elle. Il s’approcha et la vit au sol.
Il écarta les autres élèves, qui à sa vue, s’éloignèrent d’eux-même.
Les enfants étant un peu plus à l’écart, tentèrent de voir quelque chose à travers les silhouettes humaines, sans succès.
Cean étant un peu plus grand, réussit à entrapercevoir quelqu’un part terre, et en écoutant les chuchotements des élèves, il finit par comprendre. Il prit Hélène et Alain et ils s’éloignèrent un peu plus.

— Qu’est-ce que tu fais ?!
S’énerva Hélène.

— Tenez-vous tranquille, je vais vous expliquer.
Dit-il calmement.

Alain était plus posé et s’était déjà calmé, sa soeur s’excitant assez pour deux.

— C’est maman.
Dit-il, tout simplement.

— Comment ça ?

Hélène n’avait pas la langue dans sa poche.

— Ils disent que maman est tombée, qu’elle s’est évanouie…

Il essayait de garder son calme mais l’émotion était dure à contrôler. Il était inquiet.

— Ça veut dire quoi évanouie… ?
Demanda Hélène, regardant ses deux frères.

— Elle a perdu connaissance et… je l’ai vu allongée par terre…
Dit Cean, la voix et les mains un peu tremblantes.

Il n’avait que 7 ans.
Alain s’approcha de lui pour lui tenir la manche et le rassurer, sans trop savoir quoi dire.

— Elle ira bien, hein… ? Papa est avec elle maintenant.
Dit Hélène, essayant de rassurer tout le monde, elle y compris.

Pendant ce temps, Chris était auprès d’Alexandra. Il tâta son pouls également et remercia l’élève qui était resté à ses côtés. Cela semblait être le capitaine du groupe, du moins il en avait l’étoffe. Il lui demanda son prénom et s’occupa d’Alexandra.

— ‘Xandra ? Est-ce que tu m’entends ? Je vais te porter jusqu’à l’infirmerie.

Il la souleva presque sans aucun effort et les élèves s’écartèrent pour les laisser passer.

— Je te laisse gérer la suite, merci.
S’adressa t-il au capitaine.

Il acquiesça et interpela ses camarades pour recentrer l’attention.

— Compte tenu de la situation, nous allons continuer l’entraînement tous ensemble. Reprenons les exercices qu’on a vu au début du cours.

Il frappa dans ses mains et les autres élèves se regroupèrent autour de lui.

— Chris m’a désigné pour assurer la fin du cours. Si certains ne sont pas d’accord, ils peuvent partir.
Expliqua t-il.

La plupart étaient d’accord avec cette décision.
Chris chercha des yeux les enfants.
Ils le virent aussi et accoururent vers lui, les visages déconfits, voyant leur mère dans ses bras.
Il leur sourit.

— Ne vous inquiétez pas, on va emmener maman à l’infirmerie, tout va bien se passer.

Les petits ravalèrent leur larmes et suivirent.
Ils croisèrent l’infirmier sur le chemin. Éssouflé.

— Excusez-moi, j avais une urgence à régler-

— Aucun problème, on se dirigeait vers l’infirmerie. C’est possible ?
Demanda Chris, pour être sûr.

Il hocha la tête et retourna sur ses pas.
La porte se trouvait qu’à quelques mètres.

Ils l’installèrent dans un lit vide, se trouvant en retrait et avec des rideaux de séparation.
Prenant soin de retirer ses chaussures et chaussettes.
Les enfants s’agglutinèrent aussitôt autour d’elle.

— Les enfants… il va falloir laisser maman un peu tranquille maintenant.
Expliqua Chris, comprenant leur inquiétude.

— Elle fait dodo, maman ?
Demanda Alain.

— On peut dire ça comme ça.
Répondit l’infirmier.

Il s’approcha pour prendre à son tour le pouls sur le poignet. Il toucha du revers de sa main le front.
Il toucha également de deux doigts dans le cou.

— Juste de la fatigue. Du repos et ça devrait aller mieux. Je vais faire une prise de sang pour m’assurer que tout va bien.

Chris dut se faire violence pour sortir avec les enfants.

2020.01.07

Cousins

Chris qui était déjà très protecteur envers Alexandra, le fut encore plus lorsqu’il sut qu’elle était enceinte de lui.
Cette fois-ci, les symptômes furent tout de suite reconnus et elle fut prise en charge rapidement.
Les enfants dits « bâtards » étaient moins intéressants pour la plupart des gens ainsi que des ennemis.

Chrystal et Alexandre s’étaient installés ensemble、non loin du centre hospitalier où elle étudiait et avait donné naissance à des jumeaux : Jasper et Celestin.
Alexandre avait obtenu un poste mieux placé et était très occupé par son travail également.

Chris l’accompagna à l’hôpital de son frère pour faire la première échographie et ils découvrirent que c’étaient deux bébés qu’elle portait dans son ventre.
Les jumeaux de son frère avaient à peine un an qu’elle en attendait également.
Chrystal essaya de suivre son dossier en priorité, elle-même était passée par là.

Le frère aîné avait que 2 ans lorsqu’il devint grand-frère pour ces deux nouveaux bébés.
Même s’ils n’étaient pas du même père, ils étaient de la même mère et il se sentit toujours proche d’eux.
Il les vit grandir et passa du temps avec eux.
Une pointe de jalousie se créait parfois lorsqu’il voyait sa mère s’occuper d’eux, mais elle ne l’ignorait pas pour autant. Son père le rassura à de nombreuses reprises sur l’amour qu’elle lui portait et qu’il n’avait aucune raison d’être jaloux.

Lorsqu’il eut 7 ans, et les jumeaux 5 ans.
Ils attendaient une petite soeur.
Durant ces années, ils devinrent plus que proches.

Il arrivait que les jumeaux se fassent embêter et rabaisser par d’autres enfants mais il fut toujours là pour les défendre. Ils jouaient énormément ensemble.
Lui, souhaitant passer plus de temps avec sa mère, pour la protéger plus tard, il se prit de passion pour les arts de combat et fut vite remarqué par les enseignants sur ses capacités. Bien entendu elle fut fière de lui mais également plus stricte avec son propre enfant.
Le père des jumeaux étant lui-même un très bon professeur, ils se défendaient pas mal, même si tout cela n’était qu’un jeu pour eux.
Ils s’entrainaient alors avec leur grand-frère et leur père les supervisait alors tous les trois sur son temps libre.
Il considérait l’aîné comme son propre fils et le traitait comme tel. Toujours bienveillant et ferme comme il le fallait. Jamais un mot de préférence pour créer de la concurrence entre les enfants qu’il chérissait.

La mère souhaitant donner autant de temps à l’aîné qu’aux jumeaux, se retrouva épuisée physiquement à courir partout pour leur offrir équitablement son amour.
Elle finit par faire un malaise en plein cours, ses élèves prirent soin d’elle en attendant qu’elle reprenne connaissance.
Gabriel eut vent de l’incident et suspendit les cours pour la journée.
Ils se rendirent compte qu’elle était de nouveau enceinte, ce qui était désiré, et qu’elle devait prendre soin d’elle et du bébé parce que la grossesse s’annonçait compliquée, au moins autant que pour celle de l’aîné.
Chrystal rentra exceptionnellement à cette période pour pouvoir la suivre et ses enfants aussi.
Ce fut alors l’occasion à la petite famille de se rencontrer et que les enfants fassent connaissance avec leurs cousins et jouent ensemble. Ils donnèrent du fil à retordre aux domestiques et aux gardes qui devaient assurer leur sécurité.

2020.01.06

Fiévreux

Elle, affalée sur le divan dans le bureau de son époux.
Un landeau à ses côtés.
Un enfant endormi dedans.
Elle s’était également assoupie.
Il lui jeta un regard amusé et attendri, de son bureau recouvert de papiers et dossiers.
Il était debout et légèrement incliné sur ses documents, un crayon à la main.

*

Il avait 2 ans et demi, ses journées étaient déjà bien remplies par le programme dont il avait droit.
Il avait un garde du corps qui le surveillait de loin et une institutrice éducatrice attitrée.
Elle avait été choisie avec soin, pour que ce ne soit pas un espion.
Lorsque sa mère finissait son travail ou lorsqu’elle avait une pause, elle n’hésitait pas à passer le voir, de même que son père.
Ses parents le récupéraient en fin d’après-midi pour passer du temps avec lui.

*

Il était malade, sa fièvre était montée et il était maintenant au lit, une serviette éponge pliée et essorée à l’eau froide sur le front.
Il était encore un enfant et il pâtissait du peu de temps qu’il pouvait avoir avec ses parents.
Le fait de voir son père et sa mère concentrés sur leur travail respectif.
Surtout que sa mère s occupait et passait plus de temps avec ses élèves qu’avec son propre fils.

Allité à cause de sa fièvre, il était sous la couverture.
La tête lourde et le corps brûlant, il tremblait pourtant.
Il se sentait s’enfoncer dans son oreiller et dans le matelas moelleux de son lit.
Son éducatrice et garde du corps était à ses côtés, ou pas très loin.
Chrystal, l’infirmière et médecin, était déjà passée le voir et avait signalé que ce n’était rien de grave. Qu’il lui fallait du repos et de laisser la température descendre.
Elle lui avait posé une petite serviette humide et fraîche sur le front pour le soulager et faire baisser un peu la fièvre.
Son garde du corps avait pris la relève.

— Je repasserai pour voir si la situation évolue mais normalement ça devrait aller.
Avait-elle dit, un peu pressée, certainement quelque chose de plus urgent à régler.

De temps en temps, elle trempait à nouveau la serviette dans la bassine d’eau froide et l’essorait pour la reposer sur son front.

— … Papa… Maman…
Murmurait-il à moitié dans les vapes.

— Ce n’est que moi. Tes parents doivent être occupés… ils viendront te voir plus tard.
Expliquait-elle alors, comme à son habitude.

Dans sa petite tête d’enfant, ses idées noires s’entrechoquaient et il se demandait si ses parents se préoccupaient de lui et de son état.
Peu importe ses efforts, ses parents n’étaient pas à ses côtés, et à ce moment précis où il avait besoin de leur présence à son chevet, il n’avait aucune idée de où ils pouvaient se trouver.
Comme si elle devinait le cheminement de ses pensées, elle reprit la parole.

— Ne t’en fais pas. Ils s’inquiètent à leur manière. Tu sais qu’ils ont beaucoup de responsabilité et qu’ils ne peuvent pas venir tout de suite, même s’ils en ont terriblement envie.

Il finit par s’endormir tout en ressassant ces dernières paroles.

*

Elle accourut, Chrystal l’avait prévenue et elle avait fait son possible pour se libérer lors de sa pause et parcourir les couloirs pour aller voir son fils.
Ce n’était pas la première fois qu’il était malade mais cela ne l’empêchait pas d’être tout de même inquiète.
Elle voulait attester de ses propres yeux, l’état de son enfant.
Elle arriva devant la porte de sa chambre, essouflée.
Lorsqu’elle ouvrit, lentement, elle vit que son époux était déjà là. Il avait eu la même idée qu’elle, sauf que son bureau se trouvait beaucoup plus près.
Il était à son chevet, le dos de sa main aposée sur les joues de leur enfant qui dormait.

— Sa température a un peu baissé, et il a l’air de mieux dormir maintenant.
Expliqua doucement sa protectrice, assise à ses côtés.

— Merci.
Dit-il, reconnaissant de ce qu’elle avait fait et ce qu’elle faisait encore en prenant soin du jeune maître.

La mère arriva à son tour pour toucher le dessus de la tête de sa paume, puis comme le père, elle frôla la joue de son enfant avec le revers de sa main.

— Effectivement, ça a l’air d’aller.
Dit-elle encore le souffle un peu court. En serrant son autre main dans celle de son compagnon qui s’était décalé pour qu’elle puisse s’approcher.

Dans son sommeil agité, il avait reconnu le timbre de voix de ses parents et il avait entrouvert ses paupières pour apercevoir leurs silhouettes floues.
Apaisé de les savoir à son chevet, il n’avait pas eu la force de se réveiller complètement et il se rendormit, le baume au coeur.
Ils repartirent aussitôt venus.

Ils repassèrent après leur journée de travail pour voir si tout allait bien.
Ils avait fait signe à sa garde du corps d’aller se reposer.
Elle voulut refuser mais son employeur insista et elle ne put décliner cette offre puisqu’elle était érintée de cette journée.
Ils prirent la relève de la garde du chevet
Il retira la serviette puisqu’il n’en avait plus besoin.
Elle partit rapporter la bassine et le reste.
Il dormait maintenant à poings fermés. La température était revenue à la normale.

Lorsqu’il reprit ses esprits.
Il lui posa alors la question, ne sachant plus si c’était la réalité ou si sa fièvre avait crée ces illusions de ses parents.
Elle lui avait alors confirmé que ses parents étaient bien passés.

Après s’être remis sur pieds et s’être lavé puis changé.
Il allait beaucoup mieux.

2019.12.30

Siestes

Elle pris une pause de quelques mois dans son travail pour s’occuper de son enfant, son époux essaya d’en faire autant mais ce fut un peu plus compliqué.
Chrystal assura le suivi de la mère et du nourisson, elle fut également présente pour soutenir psychologiquement les jeunes parents.

Les premières semaines et les premiers mois passèrent.
Elle allaita son petit.
Pour partager un maximum ces moments en famille, elle s’était installée sur le sofa du bureau de son mari.
Elle s’endormait après la tétée et posait l’enfant dans un berceau à côté pour sa sieste.
Il pouvait alors assurer ses fonctions et profiter de la présence de sa bien aimée et de leur progéniture.
C’était également un moyen d’assurer leur protection.
Leur garde du corps rapproché n’était jamais loin et l’infirmière veillait également au grain.
La jeune maman n’avait pas encore complètement récupéré de l’accouchement et ses micro siestes étaient salvatrices.

Au bout de plusieurs mois, après les nuits saccadées, ils durent se résoudre à confier leur enfant à une nourrice.
Ils devaient retourner à leur travail pour le bien de tous, et c’est à contre-coeur qu’elle laissa son bébé aux bras d’une autre personne.
Ils essayaient de le récupérer le plus tôt possible pour passer le reste de la journée avec lui.

2019.12.20

Trouple [R-18]

Elle était dans les bras de Chris, il l’avait soulevée, ses jambes relevées, elle essayait de prendre appui autour de la taille musclée de Chris.
Ils étaient debout et elle était particulièrement gênée dans cette position inconfortable. Elle craignait de perdre l’équilibre et de tomber, ainsi que de peser trop lourd pour les bras de son partenaire.
Gabriel s’approcha d’eux, aussi nu que les deux autres, son torse musclé et chaud se colla contre le dos d’Alexandra, la rassurant sur sa stabilité.
Il approcha son visage dans le creux de sa nuque et l’embrassa tout en lui murmurant des mots doux.
Il l’attrapa sa taille avec ses poignes pour équilibrer la réparition du poids.
Chris fit le premier à s’enfoncer en elle, lentement, elle se crispa un peu et Gabriel ressentit le frisson dans son corps.
Il regarda Chris et ils s’échangèrent un regard lorsqu’il eut fini et invita Gabriel à en faire de même, par le même orifice.
Il y alla avec toutes les précautions possibles et avec douceur. Tout en continuant à murmurer dans l’oreille d’Alexandra.
Chris prit l’initiative de l’embrasser pour la détendre un peu plus et qu’elle pense à autre chose.
Lorsque Gabriel réussit, elle poussa un râle à moitié étouffe par elle-même, surprise de la sensation et de la possibilité d’un tel acte.
Elle s’accrocha au cou de Chris et son étreinte se resserra à chaque coup de rein qu’ils donnaient, chacun leur tour ou en même temps.

Ses gémissements timides et son expression sur le visage montraient le plaisir qu’elle en tirait. Cela excitait encore plus ses deux partenaires qui semblaient particulièrement heureux de lui faire goûter une telle expérience.

Elle finit par atteindre l’orgasme et ses muscles se contractèrent une dernière fois avant de se relâcher complètement. Son corps eut plusieurs spasmes et elle plongea son visage dans le creux de l’épaule de Chris.
Vidée de son énergie, elle soupira et tenta de reprendre une respiration normale.

Gabriel se retira le premier, laissant Alexandra libre.
Ses jambes touchèrent enfin le sol mais ils n’avaient pas retrouvé leurs forces.
Chris l’attrapa pour la porter par la taille et l’allonger sur le lit à quelques pas d eux.

Elle s’abandonna à ses partenaires.
Chris monta sur elle et lui demanda si ça allait.
Elle acquiesça de la tête et lui accorda toute sa confiance.
Il échangea un autre regard avec son comparse, qui donna également son aval.
Il attrapa le corps d’Alexandra pour qu’elle s’asseye sur lui, agenouillé sur le lit, elle s’installa et tout lentement, s’empala sur son membre. Un frisson lui parcourut le corps, le corps caverneux bien dur de Chris frotta tout le long de ses paroies intimes. Elle se mordilla la lèvre et tenta de taire ses gémissements.
Chris ne put s’empêcher de lâcher un râle à cette sensation. Alexandra était tel un étau qui lui massait l’entièreté de son pénis. Un étau bien accueillant, chaleureux et humide comme il fallait. Bien trop agréable.
Elle se resserrait de temps à autre ce qui lui procurait encore plus de plaisir. Elle commença par faire des mouvements de va-et-vient avec ses hanches puis son bassin complet.
Chris perdait peu à peu le contrôle de la situation.
Elle réussit à trouver un rythme et s’y tint tandis qu’il essayait de se retenir pour faire durer le plaisir. Autant pour elle que pour lui.
Ils réussirent à s’accorder sur leur musique et leur danse.
D’un coup il resserra sa poigne sur les hanches de sa partenaire et lâcha dans un soupir.

— … Je vais jouir… ah… Alexandra… stop, doucement…
Supplia t-il.

À ces mots, elle le regarda d’un air espiègle et accéléra la cadence tout en se contractant pour mieux le satisfaire.

— Vas-y. Ne te retiens pas, Chris…
Dit-elle en souriant.

Il donna quelques derniers coups de reins vifs avant de ralentir et gémir de plaisir.
Elle sentit les spasmes de l’orgasme à l’intérieur et elle ralentit la cadence et il l’aida en accompagnant le mouvement de ses hanches avec ses grandes mains qui la serraient à sa taille.
Elle l’embrassa sur le front et sur la bouche, puis se retira.

Gabriel avait assisté à la scène tel un spectacteur.
Assit à quelques centimètres du lit, sur un banc.
Il semblait avoir apprécié ce qu’il avait vu.
Alexandra se tourna alors vers lui, laissant Chris récupérer, allongé sur le lit.
Elle s’approcha de Gabriel, en bougeant son corps de manière sensuelle. Les cheveux lâchés et ondulés qui retombaient sur sa peau délicate. Elle s’agenouilla devant lui et le regarda dans les yeux. Elle avait beau être à ses pieds, rien dans son attitude et dans son regard, ne laissait croire qu’elle lui était inférieure.

Il lui caressa du bout des doigts son visage et elle prit les choses en main, s’appliquant à masser de ses doigts et de ses mains, puis hésitante, elle y posa ses lèvres.
Elle finit par le lécher puis engloutir sa virilité dans sa bouche, tout en continuant ses mouvements de langues et de succion. Il gémit et ferma les yeux pour profiter pleinement de toute la subtilité des sensations.
Au bout de plusieurs minutes de plaisir, il l’invita à se relever en lui tendant sa main.
Elle prit la sienne et arrivée en face de lui, ils se dévorèrent des yeux. Il passa ses doigts dans ses cheveux et attrapa sa tignasse pour relever légèrement son visage pour qu’il puisse l’embrasser sur la bouche.
Elle caressa son torse et son dos avec ses doigts pour mieux apprécier son corps.
Il prit ensuite l’ascendant en la faisant pivoter pour qu’elle lui fasse dos.

Il l’attrapa par les hanches et elle se positionna à quatre pattes sur le lit, à quelques centimètres de Chris qui avait finalement repris ses esprits et ses forces pour se relever et observer la scène avec intérêt.
Elle se cambra en posant sa tête dans la couverture.
Gabriel vérifia qu’elle était bien humide avant d’y introduire sa verge, lentement et tendrement avant de commencer à bouger, progressivement.
Elle répondait à ses coups de reins, à contre-temps pour engloutir son membre jusqu’au bout, et accentuer l’ampleur des mouvements.
Tout en se contractant pour resserrer son périnée sur le pénis de son partenaire.
Elle laissait échapper des soupirs à chaque mouvement ample.
Il prit à son tour le contrôle et accéléra drastiquement la cadence.

2019.10.12

Comptoir

Accoudée sur le comptoir de sa boutique.
Le regard penseur.
Ses cheveux bouclés et bruns attachés par un ruban blanc. Quelques mèches ondulées et rebelles retombaient de chaque côté de son visage.
Une petite chemise en lin délavé, cintrée par un pantalon fait de la même matière, ample et d’un bleu indigo intense.
Le temps était couvert et le peu de lumière qui pénétrait la verrière donnait l’impression qu’il était déjà tard dans la galerie.
Elle avait allumé les petites lampes murales qui servaient de luminaires. Elles dégageaient une certaine chaleur dans la boutique, leur reflets accentuaient les tons boisés ainsi que la couleur et l’éclat dans ses yeux.

La porte s’ouvrit et fit sonner la petite cloche en cuivre accrochée sur le dessus. Ce qui fit sortir Hélène de sa rêverie.

2019.10.06

Otage

— Je dois rentrer chez moi… ma famille doit être morte d’inquiétude…
Tenta t-elle de négocier, timidement.

— Et si je ne veux pas… ?
Répondit-iel sans aucune animosité, presque candide.

— … Ce n’est pas comme cela que ça se passe… vous ne pouvez pas attaquer les miens et m’enlever de cette manière sans mon consentement…
Expliqua t-elle, se souciant de son ton et craignant la réaction de son ravisseur.

— Je ne les ai pas tués, pourtant.

Aussi impassible qu’au début.

— Mais vous les avez blessés…
— C’est vrai.

Elle tenta de négocier pour rentrer chez elle mais sa ravisseuse ne voulait rien entendre.
Elle tenta à plusieurs reprises de s’enfuir, mais en vain.
Elle se faisait rattraper et ramener de force jusqu’à chez Sam.
Elle essaya de se laisser mourir de faim pour la forcer à la ramener dans son foyer.

— Si tu m’y obliges, je te forcerai à manger.

Elle l’attrapa pour lui donner via bouche à bouche de la nourriture qu’elle prémâchait, en lui appuyant sur la mâchoire avec ses doigts puissants.
Pour éviter qu’elle ne se débate et ne la repousse, elle utilisait ses cheveux tentaculaires pour lui attacher les mains et les bras.
Humiliée de la sorte, elle se força à manger les fois suivantes.
Elle finit par se faire une raison et observer le manège de Sam.

— Je ne veux pas être seule.
Dit Sam.

— … Si vous me rameniez chez moi, vous pourriez rester dans notre domaine, vous ne seriez plus seule…
— Tu crois vraiment que les tiens vont me laisser vivre ? Ne te moque pas de moi !
— Je pourrais plaider en votre faveur… si je leur explique ils comprendront.

Aurore utilisait tous les arguments qu’elle avait en tête.
Elle savait qu’il était inutile voir contre productif d’essayer de tuer cette personne, elle ne savait pas où elle se trouvait ni comment faire pour rentrer chez elle.
Le mieux qu’elle avait comme solution, était de la convaincre de la laisser rentrer.

— Vous ne pouvez pas me garder indéfiniment dans cette situation…
— Pourquoi pas ?
— … Depuis combien de temps vivez vous seule, ici ?
— Plus de 20 ans, peut-être…
— … Cela vous ferait le plus grand bien de rencontrer de nouvelles personnes, je vous assure.

Plus les jours passaient et plus Aurore prenait en pitié Sam. Elle analysait cette étrange créature qui se sentait seule et qui ne souhaitait que de la compagnie.

— Pourquoi moi… ?
Demanda t-elle.

— Parce que je veux être ton ami.

Cela partait d’un bon sentiment mais la manière de faire n’était pas correcte.
Au bout de plusieurs semaines Aurore réussit à semer le doute en Sam de la laisser rentrer chez elle.
Elle avait joué le jeu de ne plus s’enfuir et d’essayer de se lier d’amitié avec elle, mais sa famille lui manquait et elle avait besoin de savoir que Vlad et son frère allaient bien.
Sam, hésitant, se laissa enfin convaincre.
Les mots d’Aurore résonnaient dans son esprit.

« Rencontrer d’autres personnes. »

Il en avait envie mais avait également peur.
Son enfance avait été particulièrement douloureuse, on l’avait renié, mis de côté, ignoré à cause de sa condition étrange.
Elle se remémorait qu’une étrangère était venue à son encontre et l’avait prise sous son aile durant des années, jusqu’à ce qu elle trépasse et le laisse dans cette solitude depuis.

— Je vous assure qu’aucun mal ne vous sera fait si vous me laissez rentrer chez moi.

À contre-coeur et la boule au ventre, il ouvrit un portail devant le domaine de la famille d’Aurore.
Elle lui serrait la main, timidement.
Le voyage l’étourdit un peu, elle n’en avait pas l’habitude.
Il l’aida à retrouver son équilibre et avança.
À peine quelques minutes s’écoulèrent qu’une embuscade les surprit et ils se retrouvèrent encercés.

Les gardes reconnurent Aurore et Alexandra en faisait partie.
Elle resta en retrait, ne sachant pas comment réagir face à la présence de l’ennemi à ses côtés, et qu’ils se donnaient la main.

— Maman… je lui ai promis qu’on ne lui ferait aucun mal. C’est à cette condition que je suis de retour.

Aurore plongeait son regard dans celui de sa mère en espérant qu’elle comprenne et qu’elle lui fasse confiance.
Alexandra vit la supplication dans les yeux de sa fille et fit signe aux gardes de reculer et de ne pas intervenir.
Elle s’avança prudemment vers sa fille.

— Si tu lui as donné ta parole, je la respecterai également. Cependant, il va falloir nous donner des explications.
Dit-elle en jetant un regard sur l’ennemi.
— Merci…

Elle les escorta jusqu’à l’intérieur du château et les conduit dans le bureau.
Elle les fit s’asseoir et leur expliqua la situation.
Il continuait de serrer la main d’Aurore dans la sienne. Par sécurité.
Alexandra essaya de ne pas y prêter plus d’attention et continua son discours, imperturbable.

— Comment appelles-tu, et que veux tu as Aurore ?
Demanda t-elle, en premier lieu.

— … Je m’appelle Sam, je veux juste devenir son ami…
Dit-il, quelque peu intimidé.

Interloquée, Alexandra échangea un regard avec sa fille comme pour s’assurer que ce n’était pas une blague.

— … Mais on n’attaque pas les proches d’une personne et on ne la kidnappe pas pour devenir son ami… !
Dit-elle en tentant de contenir sa voix pour ne pas trop le contrarier.

— … Aurore me l’a dit, en effet… je suis désolé… mais je n’ai tué personne.
Ajouta t-il, comme preuve de bonne foi.

Alexandra préféra ne pas répondre et soupira.

— Vlad et Azur étaient en soin intensifs.
Continua t-elle.

2019.09.25

Contrée

Quiproquo.
Elle se réveilla dans un lieu totalement inconnu.
La tête encore étourdie elle se releva avec difficulté.

— Comment te sens-tu ?

Une personne à la voix douce lui demanda. Elle avait de longs cheveux lisses et quelques tresses. Ses traits étaient fins.

— Ne t’inquiète pas, tu es en sécurité ici. Je ne te veux aucun mal.
La rassura t-elle, voyant Aurore se figer.

— Où suis-je… ?
Osa t-elle demander.

— Dans une contrée lointaine. J’ai le pouvoir de voyager sur de longues distances.
Expliqua t-elle en train de lui tendre un verre d’eau.

Aurore hésitait. Son hôte trempa alors ses lèvres dans le verre pour lui montrer qu’elle ne risquait rien.
Pendant qu’Aurore s’hydratait, son hôte continua les explications.

— Ça commencait à être tendu comme situation alors j’ai préféré intervenir, mais ta famille a dû penser que je te voulais du mal… du coup je suis partie un peu précipitament…

— … ?

— Tu ne te souviens peut-être pas, mais tu as invoqué quelque chose et tu t’es retrouvée emprisonnée dedans.

De ses gestes elle montra le cou et les poignets.

— Je t’ai mis ces bandages.

Aurore toucha ces bandes et remarqua qu’elles étaient légèrement teintées de rouge aux poignets.

— Je… me suis fait ça… ?
Demanda t-elle perplexe.

— Oui. Je me suis retrouvée entre ta famille et votre ennemie, j’ai un peu paniqué mais j’ai préféré assurer ta sécurité…

— Il doivent s’inquiéter, je dois rentrer.
Paniqua Aurore.

— C’est prévu mais je pense que dans ton état actuel tu n’es pas en mesure de te déplacer…

En effet, Aurore était affaiblie.

— Repose-toi encore un peu.

— Non ! Je dois rentrer… ils doivent être en train de me chercher partout !
S’impatienta Aurore.

— Du calme, du calme…
Tenta t-elle de la raisonner.

— S’il vous plaît…
Aurore insista.

— D’accord… mais je vais devoir te porter. Ok ? Il faudra me dire où est-ce qu’il est préférable que j’arrive, par contre…

Aurore la remercia.

Elle ouvrit un portail d’un grand geste circulaire et porta Aurore dans ses bras.
Elles pénétrèrent la fente dimensionnelle et se retrouvèrent en un instant dans le château de Sephyl.
Le couloir était vide mais Aurore reconnaissait les lieux.
Elle insista pour marcher un peu mais son hôte la soutint.

— Qui êtes-vous au juste… ?
Questionna t-elle enfin, pendant qu’elles déambulaient à la recherche de personnes.

— Un allié… si on peut dire…
Son timbre de voix avait changé.

— Pourquoi m’avoir aidée, moi… ?

— … Je… t’aime bien…
Avoua t-elle, les joues un peu roses.

— On s’est déjà vu quelque part… ?
Continua Aurore dans son interrogatoire.

— … Oui, mais je préfère t’expliquer plus tard…

— Puisqu’on est là, vous pouvez m’expliquer maintenant. Je suis sûre que vous êtes du genre à vous éclipser sans aucune explication.

Elle avait vu juste. Le silence était révélateur.

— Bon ok… j’ai le pouvoir de changer légèrement mon apparence… comme ceci.

Et elle s’exécuta et ses traits changèrent légèrement ainsi que sa carrure au niveau de son squelette.

— Voilà.

Sa voix était légèrement plus grave et ses traits plus masculins.
Aurore le reconnut.

— Au Carré Secret… ? C’est bien ça ?
— Exact. Désolé, depuis je t’ai un peu pris en filature… mais de manière bienveillante ! Je te rassure !

Il reprit son apparence féminine.
Aurore était encore abasourdie par ce genre de pouvoir.
Chris tomba sur eux et les voyants en train de discuter, et proches l’une de l’autre, il garda ses distances. Il ne connaissait pas l’intrus.
Aurore fut plus que contente de le voir.
Elles se rapprochèrent et elle tenta de lui expliquer la situation.

— Elle m’a aidée, où sont papa et maman, et les autres… ?

Chris restant méfiant, et sur ses gardes.

— Je vais les prévenir, va à l’infirmerie. On y a déjà emmené Vlad et Cean.

Il jeta un dernier regard interrogateur à l’asiatique et s’en alla.

— Je crois qu’il ne me fait pas confiance, haha…
Dit-elle un peu triste mais elle s’y attendait.

— Comment t’appelles-tu ?

2019.09.02

Créature

Rencontre.
Aurore rentrait de son travail de nuit, le quartier était calme, les rues vides, pas étonnant vu l’heure très matinale. Elle traversa les ruelles menant à la galerie où se trouvait la boutique de sa demi-soeur.
Elle fut surprise lorsqu’elle tomba sur cet homme qui ouvrait la grille de la galerie. À cette heure-ci, elle ne s’attendait pas à croiser quelqu’un.
Depuis le temps qu’elle empruntait ce chemin, c’était bien la première fois qu’elle le voyait ici.
Pas désagréable à l’oeil, il était habillé plutôt léger avec un débardeur noir un peu lâche, un jeans abîmé et clair qui lui moulait les jambes.
Ses cheveux longs noirs étaient lâchés et retombaient sur ses épaules d’un côté, il devait faire une tête de plus qu’elle. Ses yeux étaient clairs et perçants, et sa peau blanche lui donnait un air livide.
Une sorte de créature divine.
Elle fut quelque peu intimidée lorsqu’il lui tint la porte pour qu’elle puisse passer.

— Vous entrez ?
Demanda t-il, amusé par l’attitude de la jeune femme.

Elle hocha la tête en signe de réponse et passa devant lui maladroitement.
Elle trébucha sur son pied et il la rattrapa de justesse.

— Ça va ?!
Dit-il, prit de court. Sa poigne était forte et il avait juste tendu le bras pour la retenir.

2019.08.10

Galerie

Laine et Lin
La boutique se trouvait dans une galerie parisienne.
La vitrine était propre, la lumière de la verrière éclairait avec parcimonie la façade.
Quelques bustiers de mannequins en tissu étaient devant les vitres avec les tenues récemment finies.
On pouvait apercevoir les différements porte-vêtements au fond de la pièce, et sur le côté.
Pas trop de vêtements ni pas assez. Juste ce qu’il faut.
Les couleurs étaient sobres mais les pièces sophistiquées, les motifs rares sur les tissus étaient discrets.
Le comptoir était en bois, derrière il y avait une autre pièce qui donnait sur l’atelier.
Il y avait un vestiaire plutôt grand avec un miroir au coin.

2019.08.09