Invasion

Les ennemis avaient réussi à pénétrer les remparts et arrivaient dans le hall.
Le roi était censé protéger les remparts et personne n’avait eu de nouvelles.
La reine était avec son fils et, bien qu’il soit assez grand pour se défendre, elle l’empêcha de foncer dans le tas et tint à le protéger.
Si son époux n’était pas encore revenu, c’est que l’enemi était fort et qu’elle devait faire attention à ne pas les sous-estimer.
Elle garda la tête haute, sans verser aucune larme, elle affirma que le roi reviendrait et qu’il ne fallait pas baisser les bras.
Elle confia son fils à des gardes, il avait 20 ans et n’était plus un enfant mais c’était un ordre de la reine, il devait se mettre en sécurité.

Le chef des ennemis arriva et on put facilement le reconnaître.
Il était imposant.
Il regarda en direction de la reine et éclata de rire.

— Le roi avait au moins bon goût en matière de femme !

Elle poussa les gardes à s’écarter et emmener son fils.
Elle avança vers le chef tout en ne baissant pas sa garde.
Elle se battit avec férocité.
Si l’ennemi n’avait pas autant de sbires, elle aurait pu s’en tirer mais ils se jetèrent tous sur elle, elle ne put rien faire et se fit plaquer au sol par les hommes de main.
Elle put tout de même en amocher certains.
Il riait de plus belle.

— Tu me plais, dommage que tu sois l’épouse de mon ennemi.

Il fit un signe et ses hommes la lâchèrent
Elle s’écrasa au sol, les sbires n’avaient pas fait semblant et elle était sacrément affaiblie.
Elle n’avait pas eu l’occasion de le toucher.
Il s’approcha et l’attrapa par les cheveux.
Il fit attention à garder ses distances et l’observa en savourant son trophée.
Elle ne pouvait rien faire et ne pouvait que prier pour la sécurité de son fils.
Il claqua des doigts et des hommes ramenèrent le corps de son fils, à moitié conscient.
Ils le jettèrent au sol.

— Ma… man…

Il ne pouvait plus bouger et observait sa mère avec tristesse et frustration, il n’avait rien pu faire pour se défendre ni la sauver.
Elle se brisa, elle supplia de le laisser en vie et tranquille.

— Qu’est-ce que j’y gagne, hein ? Tu me plais. Ce côté maternel est tellement touchant… Et si je montrais à ton fils quelque chose d’amusant ?
Ria t-il.

Il prit son visage dans son autre main et l’embrassa de force.
Elle ferma sa bouche mais il força la machoire à s’ouvrir et y metta sa langue.

— J’aime les femmes qui ont du caractère !

Il était en train de lui arracher les vêtements un par un, et comptait la violer publiquement.

Son fils pleurait à chaudes larmes, tous les sujets et elle-même.
Le géant maintenait son corps minuscule tandis qu’il prenait son plaisir.
Le roi revint au bout moment.
Il vit tout de suite rouge et tua tous les sbires en une fraction de seconde avant de massacrer leur chef.

Il s’occupait d’un autre rempart quand un de ses sujets l’alerta de la situation et il se dépêcha autant que possible.
Il détacha sa longue cape et recouvrit le corps de sa femme, qu’il prit et serra fort dans ses bras.
Elle lui sourit.

— Je savais que tu reviendrais…
— Excuse-moi… Je suis en retard…

Des larmes apparurent au coin de ses yeux.
Il avait assisté à toute la scène sans rien pouvoir faire et n’avait pu agir qu’à un certain moment.
Elle était froide et saignait d’un peu partout, elle ferma peu à peu les yeux pour sombrer dans un léger coma.

Le roi reprit la situation en main, il envoya son fils en soin et réorganisa les personnes pour réparer et garder les remparts au cas où il y aurait une nouvelle invasion.
Il emmena sa femme dans leur chambre qui était plus protégée.

Elle se réveilla quelques heures plus tard et insista pour donner un coup de main.
Les hommes de garde étaient à son chevet et l’empêchèrent de se lever.
Son fils allait mieux, ses blessures étaient superficielles comparées à celles de sa mère.
Lorsqu’il entra dans la chambre, il sauta dans les bras de celle-ci.
Quelques pansements sur le visage, elle semblait presque en forme.
Malgré les bandages sur ses bras, il restait quelques égratinures et bleus dans des endroits pas pratiques à recouvrir.
Il était plus grand et imposant que sa mère, il la serra dans ses bras presque trop fort.

En le voyant arriver avec des bandages et des compresses sur son visage, elle arrêta de se débattre et décida d’être raisonnable.
Son fils était en vie.
Elle s’en voulait encore de ne pas avoir été assez forte pour se défendre et le protéger.
Les gardes décidèrent de sortir et de les laisser entre eux. Ils restèrent toutefois devant la porte de la chambre au cas où il y aurait le moindre soucis.

2015.05.14

Traumatisme

— Où suis-je ? Qui êtes vous ?

Les questions se bousculaient dans sa tête.
Elle était totalement paniquée.
Lorsque l’homme s’approcha et voulu lui toucher le front pour prendre sa température, elle ferma les yeux de peur.
Elle cria.

— Non !

Il s’arrêta net et s’éloigna en feintant un sourire.

— Je ne te veux aucun mal. Repose-toi, je répondrai à tes questions plus tard.

Il savait qu’il s’engageait dans une situation complexe, elle avait un traumatisme et il devait faire attention à ne pas la blesser ni la brusquer.

2015.05.13

Expérimentations

Il détacha les chaînes qui la maintenaient ainsi que le bandage qu’elle avait sur yeux.
Son regard était totalement vide.
Il lui murmura des mots rassurants.
Il posa sa paume contre son ventre et des signes étranges se dessinèrent sur sa peau, comme un tatouage animé.
Le corps de la jeune fille se raidit et convulsa.
Elle attrapa ce qu’elle avait à portée de la main, c’est à dire les vêtements du garçon.
S’il lui restait encore de la force dans ses muscles, elle aurait pu arracher les coutures.
Après quelques minutes pénibles pour les deux protagonistes.
Lui, s’efforçant de garder sa concentration et finir son incantation, tout en la voyant se tordre de douleur et pousser des cris insoutenables.
Elle, ne sachant plus quoi faire pour soulager la douleur qu’elle ressentait au plus profond d’elle.
Ses mains serraient tout d’abord le tissu des vêtements de l’homme, puis petit à petit, elle lâcha prise et elle passa ses bras autour du torse musclé du garçon.
Elle finit par perdre connaissance.

— Tu aurais préféré que je la tue ?! J’ai fait ce qui me semblait le plus juste. Ces expériences ignobles n’auraient jamais dû avoir lieu !
— Que comptes-tu faire maintenant que tu l’as ramenée ici ?
— J’en prends l’entière responsabilité. Je m’occuperai d’elle jusqu’à ce qu’elle soit réhabilitée.
— … Fais ce que tu veux.

Des expériences dirigées par des scientifiques peu scrupuleux de l’éthique avaient eu lieu.
Dans un sous-sol caché de tous, ils avaient enlevé des enfants de la rue, pensant que personne ne remarquerait leur disparition.
Ils avaient élevé des bêtes génétiquement modifiées et souhaitaient connaître l’impact sur une progéniture à moitié humaine.
Se délectant d’une scène de reproduction peu commune, ainsi que des futurs fruits de leurs recherches.
Leurs pratiques avaient été dénoncées. Une équipe spéciale fut envoyée sur place pour les arrêter et détruire leurs recherches.
C’est à ce moment là que le commandant d’une petite escouade fut envoyé pour vérifier les derniers recoins du sous-sol et il la trouva.
Elle avait eu de la chance. L’accouplement avait eu lieu récemment.
La plupart des autres expériences n’avaient pas eu cette chance.
Certains étaient déjà à plusieurs semaines voire plusieurs mois de gestation, les enfants et certaines jeunes femmes ne supportaient pas les conditions de la même manière.
Certaines étaient déjà mortes, la future progéniture avait pompé toute l’énergie restante.
D’autres bêtes luttaient avec leur côté humain et semblaient ailleurs, se baladant dans les couloirs en demandant la mort.
Certaines étaient à un stade trop avancé et il était trop tard pour les sauver sans mettre leur propre vie en danger.
Ne souhaitant pas non plus voir un tel monstre naître, elles suppliaient d’en finir avec leur propre vie.
Dans un autre cas, la bête avait dévoré ou encore déchiqueté le corps de la fille pendant l’acte.
Lorsqu’il tomba sur la salle où elle était, il ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement.

2015.05.12

Impulsions

Les yeux bandés et les poignets enchaînés au mur, elle était nue, allongée sur le sol de pierre.
Une bête l’avait violée et elle était restée inerte, en ne pensant qu’à mourir. Traumatisée de ce qu’elle venait de vivre.
Elle entendit un bruit énorme et des voix.

Il fracassa la porte, donna un coup fatal à la bête féroce qui était en train de lui sauter dessus.
La chose s’écrasa au sol, gisant dans son sang.
Il observa toute la pièce et remarqua le corps de la fillette.
Il vit le liquide d’une couleur rosâtre, encore frais, en train de s’écouler de la fente du corps nu.
Il s’approcha d’elle précipitamment.
Il détacha et retira son bandeau des yeux.
Elle avait le regard vide.
Il était là pour la sauver.

— Ne t’inquiète pas, tout est fini, tu es en sécurité maintenant.

Il la serra fort dans ses bras et posa sa main gauche sur son ventre plat.
Il lui donna des impulsions électriques magiques expulser tout le liquide étranger que la bête lui avait injectée.
Cette magie la secoua avec le premier coups, elle sentit tout le bas de son corps trembler, prise de convulsions.
C’est pour cette raison qu’il la serrait fort dans ses bras pour éviter qu’elle ne se blesse.

2015.05.11

Temps

Le temps s’était écoulé très lentement et elle ne savait plus depuis combien de temps elle était dans cette pièce, à attendre que la situation se calme.
Son fils dans ses bras, elle réfléchissait en comptant les minutes qui passent.
Elle ne pouvait s’empêcher de penser à son époux qui se battait et risquait sa vie.
Les gardes ne quittaient pas la porte des yeux et se tenaient prêts, aux aguets.

2015.04.29

Protection

Il s’interposa et protégea sa femme de l’ennemi.
Elle recula pendant que son époux se battait.
Elle s’en voulait de ne rien pouvoir faire pour lui venir en aide, mais elle devait prendre soin de son corps et de la vie qu’elle portait en elle.
La main d’un petit garcon de 5 ans dans la sienne, elle tentait de le protéger comme elle le pouvait.
Des gardes du corps étaient présents et encerclaient les maîtres de la maisonnée. Ils s’approchèrent de la femme et l’éloignèrent du danger.
Elle était presque à terme et elle s’essoufflait rapidement.
Un des gardes prit le jeune maître dans ses bras, tandis que deux autres restaient auprès de la dame.
Ils se dépêchèrent de se mettre à l’abri.
Un garde d’une grande corpulence les rejoignirent et porta avec facilité la femme.
Ils restèrent dans une chambre spéciale, ils ne risquaient rien.

2015.04.29

Température [Fanfic] Etrian Odyssey

Elle était retournée à leur chambre, la tête un peu dans le brouillard.
Sa discussion avec la jeune femme l’avait beaucoup embarrasséee.
Elle ne savait plus où elle en était avec la relation qu’elle entretenait avec son coéquipier.
C’étaient peut-être les vapeurs du bain, ou bien la fatigue qui rendaient sa démarche un peu étrange. Ou bien la boisson que lui avait fait boire la femme. Elle n’était pas habituée à l’alcool.
En frappant à la porte, l’homme n’avait pas l’air très content.
Il lui demanda ou elle était passée et pourquoi elle avait mis autant de temps à retourner dans la chambre.
Il avait retiré son armure et était en marcel. Il avait attendu qu’elle rentre pour partir se laver, ses muscles étaient bien visibles à travers son habit.
Elle baissa les yeux d’un air gêné et ne trouva pas d’excuses à lui donner et expliqua qu’elle était en train de discuter avec quelqu’un.
Alors qu’il était en train de lui passer un savon au sujet de la méfiance qu’elle devait avoir avec les inconnus, elle se sentit de plus en plus mal.
Elle sentait son corps se réchauffer anormalement.
Le peignoir dans lequel elle était commençait à l’étouffer et elle avait du mal à se concentrer à ecouter le sermon.

— Tu m’écoutes quand je te parle ?!

Elle releva son visage vers lui et allait lui répondre.
Leurs regards se croisèrent et ses jambes faiblirent et elle tomba lentement.
Il la rattrapa dans ses bras.
Son corps était brûlant et elle semblait avoir de la fièvre.
Elle attrapa le bras de son ami, elle n’avait plus de force.
Son esprit était embrouillé.

— Qu’est-ce qu’il t’arrive ?!

Son peignoir se détacha un peu et il vit une partie de sa poitrine.
Gêné, il détourna le regard.

Le souffle court, elle s’excusa.
Elle ne savait plus trop pour quelle raison, mais elle devinait qu’elle devait demander pardon pour son comportement.
Il la serra contre lui, et colla son front contre le sien pour sentir si elle n’avait pas de fièvre.
Il analysa la situation et l’état de la jeune fille.
Elle avait été droguée. À faible dose, mais le produit faisait effet.
Son poul s’accélérait et sa respiration était de plus en plus saccadée.
Sa temperature corporelle augmentait et elle se sentait faible.
En étant dans les bras de son ami, elle ressentait des émotions étranges.
Elle était à la fois bien, et mal à l’aise.
Elle avait envie de rester encore dans ses bras.
Elle voulait le prendre dans ses bras, même si son état ne le lui permettait pas.
Il remit en place son peignoir et la porta dans le lit.
Il alla chercher de quoi la raffraîchir et éliminer les toxines dans son sang.
Elle lui attrapa le bras avant qu’il ne s’en aille.
Il savait quelle genre de drogue elle avait avalé et il était conscient qu’il était dangereux pour lui de rester à ses côtés.
Il n’était pas indifférent à son égard.
Il lui serra la main et la rassura qu’il reviendrait.
Il en profita pour sortir de la pièce et reprendre un peu ses esprits.
Il devait en priorité repérer la jeune femme qui avait drogué sa coéquipière. Elle avait une idee derrière la tête.
Il s’éloigna le plus normalement possible de la porte et se posa dans un endroit et attendit qu’elle se manifeste d’elle-même.
En quelques minutes, elle sortit de sa cachette et se dirigea vers la porte et tenta de forcer la serrure.
Il attendit qu’elle ouvre la porte pour lui sauter dessus et lui attrapper le poignet.
Elle fut tellement surprise qu’elle ne réagit pas et était comme figée.
Il porta une dague à son cou et la forca à rester sage.

— Je déteste les fouineuses de ton genre.
La prochaine fois que je te revois rôder autour de nous, je te tue.

Il la relâcha et elle repartit en courant.

Le lendemain matin.
La jeune fille se réveilla avec un mal de crâne assez conséquent.
Les souvenirs de la veille étaient flous.
Son coéquipier dormait à poings fermés sur le lit d’à côté, tout habillé, il s’était tout simplement allongé sur la couverture.
Elle se leva et porta sa couverture vers lui.
Il attrapa son poignet et ouvrit soudainement les yeux.
Elle prit peur.
Il s’approcha d’elle pour prendre sa température.
Puis la tira vers lui, sous la couverture.
Il la serra contre sa poitrine.

2014.12.23

Conte

Il était une fois, dans un château au beau milieu d’une forêt, vivait une princesse.
La jeune princesse ne sortait jamais de sa chambre et observait le monde de sa fenêtre.
Elle avait un grand frère qui vivait également dans le château mais avait le droit de sortir et faire ce qu’il voulait.
Elle le voyait souvent jouer et s’entraêner à l’épée de la fenêtre de sa chambre.
Ses parents voulaient la protéger et elle vivait cachée du monde entier. Personne à part sa famille proche était au courant de son existence.
Dans le château, on disait qu’elle était une servante malade et qu’elle occupait une partie de la tour. Personne ne devait l’approcher parce qu’elle était très contagieuse.
Cependant elle avait accès à beaucoup de livres que son frère lui apportait de temps en temps.
Elle avait un majordome qui s’occupait d’elle personnellement. Il lui apportait à manger et lui faisait la conversation lorsqu’il avait le temps.
Il ne restait jamais très longtemps.
Les gens ne devaient pas se douter de quelque chose.
Ainsi elle voyait ses parents que très rarement.
Elle pouvait les observer de loin.

Un soir, le village et le château se fit attaquer.
L’alerte fut sonnée et tout le monde se prépara au combat.
Son grand frère entra en trombes dans sa chambre et l’emmena par une sortie cachée et ils furent tous les deux à l’extérieur du château.
Ils prirent des sentiers et passèrent par un bois et son frère lui dit :

— Tu ne devras jamais dire d’où tu viens.

Il aperçut une calèche de marchand s’approcher et l’arrêta.
Il lui demanda où il se rendait et fit signe à sa soeur de monter et de descendre à la prochaine ville.
Il lui donna une petite dague qu’il attacha à sa jambe.

— Garde cette dague précieusement. Je viendrai te chercher.

La princesse pensait que son frère viendrait avec elle.
Elle se demanda si ses parents allaient bien.
Elle n’eut pas le choix et écouta son frère.

Quelques kilomètres après, la calèche s’arrêta net.
Elle était assise à l’arrière et ne comprit pas tout de suite ce qui lui arrivait.
Des voleurs avaient attaqué le marchand et pris la voiture.
Elle paniqua et se cacha derrière des marchandises.
Les voleurs prirent la place du marchand et continuèrent la route.
La princesse ne devait pas se faire remarquer par les voleurs et sauta de la voiture en pleine marche.
Malheureusement elle trébucha et se cogna la tête contre un rocher.

Le lendemain elle se réveilla avec un mal de tête et une petite perte de mémoire.
Elle ne se souvenait plus de ce qu’elle faisait au beau milieu de la route.
Elle se rappelait au moins de son prénom et remarqua la dague à sa jambe.
Elle se rappela également que quelqu’un lui avait dit de prendre soin de cet objet. Elle ne se souvenait plus de qui exactement mais elle se souvenait des paroles.
Elle se tourna vers les bois et décida de marcher dans cette direction en suivant la route.

Elle se cacha derrière un tronc lorsqu’elle vit qu’un homme se faisait attaquer par un groupe de brigands. Elle ne put rien faire à part se cacher et observer discrètement la scène.
L’homme pris au piège fut blessé mais réussit à repousser ses opposants.
Il marcha lentement jusqu’à un arbre et s’y adossa.
Il saignait beaucoup.
La princesse se rappela soudain des connaissances qu’elle avait en magie de guérison.
Elle s’approcha de lui et voulut l’aider.
Lorsque l’homme la remarqua, il se mit sur la défensive et pointa son épée dans sa direction.
D’un air méfiant il dit :

— Qu’est-ce que vous me voulez ? Allez vous-en !

Elle s’arrêta quelques secondes et continua de marcher vers lui.
Il semblait à bout de forces, il tenait à peine sur ses jambes.
Elle était à quelques centimètres de lui.
Il ne baissa pas son épée, elle le contourna et observa la blessure du monsieur.
Il l’observait également. Curieux de savoir ce qu’elle allait faire.
Allait-elle lui voler sa bourse ?
Elle toucha sa blessure et il fit une grimace.
Il baissa son épée et de son autre main, il attrapa le poignet de la princesse.

— Qu’est-ce qu’il vous prend ?!
Cria t-il.

Elle récita une formule magique et une lumiere blanche et chaude sortit de sa main pour s’appliquer sur la blessure du blessé.
Il se sentit tout de suite mieux.
Cependant, ce sort magique n’était pas sans prix, il utilisait l’énergie de la princesse. Elle se sentit étourdie et finit par perdre connaissance.
L’homme soigné, attrapa la princesse dans ses bras avant qu’elle ne tombe par terre.

— Hey, petite !

Il rangea son épée et toucha sa blessure guérie. Le sang était resté sur ses vêtements mais la plaie avait disparue.
Il attendit que la princesse se réveille pour la remercier.
Quelques minutes plus tard, elle ouvrit les yeux mais restait faible.
Elle n’avait pas mangé depuis la veille et son estomac se fit entendre.
L’homme fouilla dans son sac et lui donna une pomme.
Elle la mangea tant bien que mal, elle avait à peine de la force pour tenir le fruit et croquer dedans.
Le monsieur coupa alors la pomme en morceaux et nourrit sa sauveuse.
Il lui demanda alors :

— Pourquoi m’avez vous aidé ?

Elle avala et répondit :

— Gentil.
— Parce que j’ai l’air gentil ?
Il ria.

— Où habites-tu ? Je vais te raccompagner jusqu’à chez toi.

Elle baissa la tête et pris une mine triste.

— Tu n’as pas de chez toi… ?

Elle ne pouvait pas dire d’où elle venait. Elle ne s’en souvenait plus.
Elle le regarda les larmes aux yeux et il comprit.
Après avoir fini de manger la pomme. Ils se remirent en route.
Il lui demanda si elle avait la force de marcher.
Elle tenta de se relever mais elle arrivait à peine à porter son propre poids.
Le monsieur était fort alors il porta la princesse sur son dos et s’enfonça dans les bois.

— Les routes sont de plus en plus dangereuses de nos jours.
Dit-il pour s’expliquer.

— On va aller chez moi. Tu pourras t’y reposer et on discutera calmement.

2014.02.27

Recrue [Fanfic] Etrian Odyssey

Nous étions à la recherche du passage menant au sous-sol.
J’étais encore jeune et inexpérimentée mais je m’étais lancée dans l’aventure. Les cheveux attachés en queue de cheval, une feuille et un crayon à la main, je notais soyeusement quelques annotations et dessinais progressivement la carte des lieux.
Lui, un peu plus âgé et mature. Il connaissait mieux les dangers de cet endroit hostile. Cependant il savait qu’il était trop dangereux de s’y aventurer seul.
C’est alors qu’on s’est rencontré.

Il faisait jour depuis peu, mais je savais que si je voulais trouver un groupe ou un partenaire, il fallait que j’y aille de bonne heure.
Je pensais arriver parmi les premiers, pourtant il y avait déjà pas mal de monde. Des gens plus âgés que moi, mais également certains aventuriers, peu nombreux, de mon âge. La plupart étaient déjà dans un groupe et avaient été acceptés par pistons.
Je commençais la ronde, j’allais de groupe en groupe et je demandais si personne n’avait besoin d’un guérisseur qui apprenait vite.
Je devais faire trop jeune parce personne ne voulut de moi. Soit parce que je semblais trop inexpérimentée, soit parce que leur groupe était déjà au complet.
Qui voudrait d’une inconnue comme moi, sans savoir si je suis digne de confiance. La loi du plus fort et des liens, des commérages étaient les plus forts.
J’allais vers un groupe de guerriers, ils semblaient interessés par un guérisseur.
Celui qui m’a semblé être le leader s’est avancé et m’a regardée de haut en bas, écoutant mon discours.

— On pourra t’apprendre beaucoup de choses…

Et des coéquipiers rièrent.

— Alors, tu viens ?

Je pris peur, ils n’inspiraient plus du tout confiance.
Il me prit par le bras et voulu m’entraîner vers son groupe.
Les spectateurs aux alentours se tournèrent vers nous, ils observaient sans rien faire. En attendant. Ils n’osaient rien dire.
Sauf, un guerrier un peu plus jeune qu’eux, qui sorti de la foule et fit lâcher prise à l’homme qui m’avait attrapée.
Ce guerrier le fixa et dû avoir un regard menaçant pour que les hommes se retirent. De peur, je pense aussi, d’attirer l’attention.
Il se tourna vers moi, et posa sur moi son regard dur.
Je ne put m’empêcher de reculer d’un pas, tellement il me parut effrayant.

— Tu n’as rien à faire ici, va-t-en ou il t’arrivera des ennuis.

Il avait raison mais je ne m’avouerai pas vaincue aussi facilement.
Je voulais également tenter ma chance et m’aventurer dans le labyrinthe.
Il était sur le point de partir que je le rattrapais et que je le remerciais de m’avoir aidée.
J’en profitais pour proposer ma candidature.
Si par hasard il cherchait quelqu’un qui aurait besoin d’un guérisseur, on ne sait jamais.
Il s’arrêta.
Se tourna une seconde fois vers moi, et me demanda mes compétences.
Je me vendis comme je le pouvais, n’espérant rien en retour vu que je n’avais aucune expérience.
Il eut un silence avant qu’il ne me réponde.

— Demain matin, ici, à la même heure.

Je n’en croyais pas mes yeux.
Je le remerciais et je quittais donc les lieux avant de me frotter à nouveau contre des gens étranges.

Je vivais dans une petite chambre à l’église.
Je travaillais bénévolement en échange du logis depuis que j’étais arrivée dans cette ville. J’avais même droit à un repas. Du temps libre que j’avais, j’avais pu m’inscrire chez les aventuriers et récupérer quelques manuels de débutants inutilisés. Ainsi je voulais mener une autre vie sans dépendre des gens qui m’avaient recueillie.
Le lendemain je m’étais levée encore plus tot, pour qu’au lever du jour je sois déjà sur place.
Malheureusement il était déjà là.
Je m’excusais du retard.
Il me regarda de haut et m’emmena autre part, dans un endroit plus calme.

— Je te previens maintenant, c’est ta période d’essai et en aucun cas je suis responsable de ta sécurité. J’ai besoin d’un cartographe et d’un guérisseur. Si tu peux t’occuper de ces deux fonctions, je t’engage.
D’ici la, si tu survis. On en reparlera.

Il semblait presque aussi novice que moi si ce n’est son aura qu’il dégageait.

2014.01.30

F.O.E. [Fanfic] Etrian Odyssey

Vue de dos, deux personnes dans un couloir du labyrinthe.
Vue de trois quart, la fille à droite, l’homme à gauche.
Ils regardent devant eux.

Nous étions en train de nous aventurer dans un étage complètement inconnu du labyrinthe.
Nous étions sur nos gardes, bien que très bien préparés et au pire, nous étions un peu tendus.
Lui qui ouvrait la marche, moi : crayon et parchemin à la main pour dessiner la carte de l’endroit qui nous permettrait de retrouver notre chemin.
Nous progressions lentement mais sûrement.
Tout d’un coup il s’arrêta net et me fit signe de ne pas bouger, ni faire aucun bruit.
Il avait entendu quelque chose.
Le bruit se rapprochait.
On recula doucement.
Nous étions expérimentés mais nos deux forces ne suffiraient pas à nous en sortir vivant si on tombait nez à nez avec un ennemi de grande taille.
Le bruit se rapprochait de plus en plus rapidement.
On recula à pas pressés en évitant de faire trop de bruit qui aurait attiré la bête.
Elle allait venir de devant et si nous ne trouvions pas une cachette rapidement, elle nous verrait à l’intersection et ça serait fini de nous.
On trouva heureusement un creu ou nous abriter du regard de la menace.
L’espace n’était pas très grand, mais suffisant.
Il me plaqua contre le mur et par précaution posa sa main sur ma bouche.
Il guettait les déplacements de la chose.

Quel était ce sentiment étrange. On se connaissait depuis quelques semaines déjà. Depuis qu’on avait décidé de former notre groupe et de nous aventurer dans ce mystérieux labyrinthe. Je ne le voyais que comme un camarade, sans plus.
Cette situation dans laquelle on était, était un peu gênante.
Son visage était à quelques centimètres du mien, je sentais sa respiration sur mon cou.
Durant cette courte période, j’ai pu l’observer de si près. Je m’étais jamais rendue compte qu’il était vraiment pas mal et qu’il me plaisait physiquement.
Nos corps se touchaient, sa jambe était calée pile poil entre mes cuisses.
Je ne pouvais m’empêcher de rougir.

J’avais réagi un peu impulsivement.
L’attrapant par le bras et la plaquant contre le mur.
J’ai eu un peu de mal à me concentrer sur la situation quand je me suis rendu compte qu’elle était vraiment mon type de fille.
Je ne l’avais jamais regardée ainsi depuis le premier jour mais maintenant, ça me sautait aux yeux.
Je ne pouvais pas décoller nos corps, l’espace était trop exigu. J’étais ainsi dans une position très gênante, ma jambe entre ses cuisses, mon visage était si près du sien que je pouvais sentir son odeur sucrée.
Je fis comme si de rien n’était même si mes sentiments étaient chamboulés.

Lorsqu’elle fut éloignée. L’atmosphère se détendit et il me relâcha.
Nous étions tous les deux rouges.
Il s’excusa de son geste un peu précipité et violent.
Je ne lui tins pas rigueur puisque c’est ce qui nous avait sauvé.
Après cet évènement nous étions tous les deux embarrassés, nous décidâmes de rentrer puisque nous n’étions plus assez concentrés pour nous aventurer plus loin.
On se remit en marche, lui devant pour gérer tout danger, moi derrière en le dirigeant, les yeux rivés sur la carte incomplète.

Rentrés finalement à la ville, nous étions silencieux.
On décida de prendre une chambre à l’auberge, comme d’habitude. Bien qu’aujourd’hui quelque chose avait changé en nous.

On alla prendre notre bain chacun notre tour. Les filles avaient leurs horaires avant ceux des garçons.
Depuis notre retour on ne s’était pas ou peu adressés la parole. Cela avait toujours été comme ça mais cette fois-ci c’était différent.
L’ambiance était lourde.
Je me rendis aux sources chaudes avant lui.
En espérant qu’à mon retour, la situation se détende.

Je n’étais pas seule dans le bain, d’autres aventurières étaient également là.
Nous nous connaissions de vue.

— Bonsoir, comment ça va ?
Me salua une femme mure, aux cheveux bruns et longs attachés en queue de cheval.

Elle avait une poitrine généreuse et me regardait d’un oeil bienveillant.

— B-bonsoir.
Répondis-je timidement.

D’autres filles étaient présentes au fond de la pièce. Elles profitaient du bain.
Elles semblaient écouter en silence notre conversation.

— Ne sois pas timide.
Dit-elle en riant.

— Je vous ai vu arriver tout à l’heure, dans l’entrée. C’est ton petit copain ?
— N-n-non ! C-c-c’est, on est coéquipiers… !
Bégayais-je, complètement écarlate.

— Je vois. Il est plutôt beau garçon…
Dit-elle en esquissant un sourire.

J’entrais dans le bain apres m’être lavée préalablement.
Elle me proposa son aide pour me masser le dos.

2014.01.24