Après avoir annoncé à tout le monde que j’étais de sang noble, même très noble vu que j’étais la fille de la Reine et par conséquent, très importante d’un point de vue politique.
Les gens furent très rapidement mis au courant et on ne parlait que de cela dans les couloirs.
Les nouvelles circulant vite, l’agresseur qui fut envoyé en prison l’apprit également.
Pour lui qui était très attaché au respect des classes sociales, il fut totalement retourné et lorsqu’il fut libéré, il ne manqua pas de s’excuser auprès de la princesse à qui il avait manqué totalement de respect.
Alors que je me baladais tranquillement dans la cour intérieure, il vint me trouver et des gardes se mirent entre nous.
Il s’agenouilla et demanda à me parler.
[ Demander aux gardes de s’écarter ]
Je m’avançais vers lui et je lui fis signe de se relever. Il me regarda droit dans les yeux et me demanda de lui pardonner ses actes. Il était très sérieux et regrettait son geste. Je ne pus qu’accepter. Cependant je lui en touchais deux mots.
— Ce n’est pas à moi que vous devez présenter vos excuses, mais à mon ami Syfal. Cette histoire est de l’ordre du passé et j’estime que pour mon cas, vous avez déjà expié votre faute.
Il s’agenouilla à nouveau et me remercia.
[ Rester derrière les gardes ]
Alors qu’il me présentait ses excuses.
Je l’écoutais tout en restant méfiante et j’analysais chaque mot et son timbre de voix.
Un reflet dans le ciel attira mon attention.
Je levais les yeux et je vis une personne en train de bander un arc et s’apprêter à viser l’homme.
Malgré que j’avais des doutes sur sa sincérité, je ne souhaitais pas qu’il meure et que cette attaque créée à nouveau un mouvement et des conflits entre nobles et paysans.
Je poussais les gardes qui ne comprirent pas tout de suite, et je me jetais sur lui.
— Attention !
Il eut le temps de relever la tête et de me voir.
Je le poussais et il tomba en arrière.
Quant à moi, j’étais affalée sur lui.
Je sentis une douleur aigüe au niveau de mes côtes. La flèche s’était plantée dans ma hanche.
Les gardes regardèrent d’où venait l’attaque.
La personne qui avait tiré était encore sous le choc, elle ne s’attendait pas à ce que la flèche me touche, elle n’eut pas le temps de réagir ou de s’enfuir.
Un des garde l’attrapa.
L’homme à terre ne comprenait pas encore la situation. Les deux mains qui le maintenaient, il me regardait, et regardait les gardes.
J’étais sur son torse et la douleur m’empêchait de bouger.
Il vit un filet rouge s’écouler sur le sol.
Ma blessure commençait à saigner.
2015.07.08