Les cheveux lisses couleur noisette, les yeux d’un vert clair pur.
Son regard innocent et enfantin, comme si elle n’avait jamais pu profiter de son enfance, ainsi que son sourire candide.
Personne ne se serait douté qu’elle portait une histoire tragique.
Il faisait nuit et elle patientait dehors avec ses collègues, à l’extérieur du bâtiment.
Une alerte avait été donnée et il avait été ordonné d’évacuer le lieu.
Elle cherchait des yeux son amie.
Lorsqu’il l’aperçue, en train de ranger ses cheveux lâchés derrière ses oreilles, dans la brise du soir, son coeur fit un bon.
Il se précipita sur elle et la serra dans ses bras.
Elle fut prise au dépourvu, elle ne s’attendant pas à le trouver ici.
Son coeur battait à toute allure, il avait dû faire un bout de chemin en courant.
Il la serrait dans ses bras et prenait sa tête dans le creu de son épaule.
Le souffle court, il réussit à lui parler.
— Je suis si heureux que tu sois saine et sauve.
Elle ne comprenait pas trop le sens de ses paroles et tenta de le rassurer.
— Je vais bien, tu exagères…
— J’ai eu tellement peur qu’il t’arrive quelque chose…
Elle le calma et réussit à se dégager de ses puissants bras.
Elle était dans un châle, elle avait prit la première chose sous la main pour ne pas attraper froid. Sa robe de chambre était légère et à manches courtes.
Il retira son manteau et le lui posa sur ses frêles épaules.
— N’attrape pas froid…
Il tenait à elle comme à la prunelle de ses yeux.
— Comment as-tu su… ?
— Les nouvelles circulent vite, les habitants en ont parlé dans les ruelles et semblaient inquiets… Je ne me serai jamais pardonné de ne pas te dire ce que je ressens pour toi…
— … Elle baissa la tête et attendait la suite de son discours.
Il était conscient de sa grossesse et souhaitait tout de même rester auprès d’elle, la chérir, elle ainsi que son enfant.
Elle insista pour qu’il ne l’appelle pas « papa » mais qu’il le considère tout de même comme une figure paternelle.
Des années passèrent et le petit garcon qu’elle eut, devint grand.
Il comprit les choses, il appelait toujours Mackléo par son prénom et le considerait comme son parrain et comme son vrai père.
Ils formaient tous les trois une charmante petite famille.
Elle resta un moment traumatisée par sa première expérience avec un homme mais Mackléo fut patient et réussit à la guérir en la ménageant et en y allant avec tendresse.
Son fils fut en âge de comprendre certaines choses et apprit que sa mère avait été agressée par son père biologique. C’est pour cette raison qu’elle ignorait l’identité de son vrai père.
Par chance, son fils tint beaucoup de ses traits.
Le petit Olivier aimait sa mère plus que tout et souhaitait la protéger lorsqu’il serait grand.
Ils vécurent une vie paisible dans la ville où elle travaillait.
2016.08.04
ah, ça finit bien. tant mieux.
je constate que t’as fini l’histoire 4 ans plus tard. tu gardes une bonne trace de tes écrits dit donc !
Je les garde toujours dans mon coeur, en quelque sorte 🙂
Il m’arrivait de les relire de temps en temps, quand j’avais du mal à m’endormir.