Il était rentré complètement épuisé et blessé.
Soulagé d’avoir réussi à rentrer sauf, il tourna de l’oeil lorsqu’il me vit.
Je courais vers lui, il s’était écroulé à quelques pas de la maisonnée.
J’eus du mal à le traîner jusqu’à l’intérieur et l’allonger sur mon lit au sol.
Encore heureux que je n’eus pas à le soulever sur son lit.
Je dus le déshabiller et nettoyer ses plaies.
Il avait été piqué à certains endroits et il me sembla que ce n’étaient pas les blessures qui mettaient sa vie en danger, mais le poison dans les piqûres.
Je dus enlever ses vêtements couche par couche, en prenant soin de lui laisser son seul sous-vêtement.
Je n’avais pas eu le souvenir de le voir torse nu d’aussi près.
Il était très musclé et sa peau était brulante.
Je lui appliquais quelques bandages sur les blessures les moins superficielles, puis je le recouvrai d’un drap fin, ainsi que d’un gant de toilette frais sur le front pour faire baisser sa température.
Maintenant les soins appliqués, je ne pouvais plus faire grand chose de plus. Je soupirai et je commençais a réfléchir à ce qu’il avait pu lui arriver en ce si court laps de temps.
2015.09.30