Son énergie avait été trop absorbée.
Personne ne savait quoi faire pour arrêter cela.
Cela faisait plusieurs jours qu’elle était là et qu’elle ne pouvait s’extirper de son siège.
Les cheveux blancs se faisaient de plus en plus nombreux.
Elle n’avait pas mangé.
Tous les gens qui s’approchaient d’elle étaient repoussés par une force invisible.
Personne ne l’appréciait assez pour insister malgré leur conscience professionnelle.
La température diminuait peu à peu et certains pensaient même à essayer de la tuer ou la laisser mourir pour choisir un autre remplaçant.
Le camp des gens qui trouvait innaceptable de la laisser mourir, décida de prévenir sa famille pour tenter de la sauver.
Sylvain insista pour aller la voir, ses parents restèrent chez eux en réfléchissant à la situation et regrettant de l’avoir poussée à suivre sa carrière toute tracée.
L’état physique d’Ange l’inquiétait au plus au point.
— Je sais mieux que quiconque qu’elle ne se serait jamais mise dans cette situation. Elle voulait protéger la population et elle était prête à tout sacrifier. Il faut que je la sauve…
Il fonça vers elle, le bouclier le repoussa, il recommença à plusieurs reprises et à différents endroits.
Le personnel commença à s’approcher et l’observer.
— Si j’avais su que vous prendrez soin d’elle de cette manière, je ne l’aurais jamais laissée partir. C’est de cette manière que vous aidez votre doyenne ?
Ces paroles avaient eu un impact sur les personnes qui doutaient d’Ange.
Plusieurs personnes pensaient qu’elle se vengeait, les rumeurs avaient circulé sur les sentiments qu’elle ne pourrait jamais partager avec Sylvain.
Il apporta les informations manquantes et se força à avancer vers elle.
Il était égratigné mais il continuait.
Il réussi enfin à l’atteindre, il l’attrapa par la taille, l’onde de choc les emporta tous les deux.
Il la serra dans ses bras.
Il se cogna contre un mur mais elle était sauve.
Le mur était sur le point de s’effondrer sur eux mais heureusement, certains employés vinrent l’aider.
Elle était inconsciente et affaiblie mais sa main serrait fort le vêtement de Sylvain.
Il resta s’occuper d’elle et en profita pour enquéter.
Quelqu’un avait dû manigancer cette situation.
Une équipe fut désignée pour prendre soin d’elle.
Il décida de prendre en main une partie de la hiérarchie, il venait de sauver la doyenne et son statut équivalait à son bras droit.
Il congédia tous les employés qui doutaient d’elle, ainsi que ceux qui n’avaient rien tenté pour l’aider.
Il ne restait plus grand monde.
Elle était adorée de son vivant, quelque chose clochait.
Une élève de troisième année major de sa promotion devait prendre le poste et était morte de jalousie.
C’est elle qui monta le scénario.
Elle avait réussi à embobiner Antoine et le faire croire qu’il pourrait la récupérer si elle prennait sa place.
Il accepta.
Il profita de sa confiance et la drogua et la laissa sur le siège sans vraiment comprendre la gravité de son acte.
Les racines avaient repéré la drogue dans son corps et par moyen de défense, cela activa le bouclier. Personne ne pouvait plus la sauver.
Le temps qu’elle émerge, elle était déjà presque vidée de son énergie.
Elle n’avait plus la force ni de parler, ni de bouger.
Elle allait se vider de toute son essence et mourir sur ce siège.
Elle voyait les gens essayer de l’aider mais elle ne pouvait rien faire.
Lorsqu’elle se réveilla, Sylvain était à ses côtés et elle était rassurée.
Elle savait qu’il l’avait sauvée mais ses souvenirs étaient flous.
— Repose-toi.
Il décida d’engager des personnes de confiance et proposa à sa meilleure amie de rejoindre le personnel.
Lorsqu’il proposa à Antoine en lui expliquant la situation, sa réaction fut étrange.
Il décida d’enquéter plus.
Il le prit en filature, et il découvrit le pot aux roses.
Elle soupira et décida de le tuer vu que son plan n’avait pas fonctionné.
Sylvain intervint au bon moment et la mis hors état de nuire.
Il l’emmena pour la juger.
Le bras droit de l’ancienne doyenne s’avança vers elle et lui expliqua pourquoi elle n’avait pas été choisie.
Son coeur était impur.
Son esprit n’était pas assez fort pour endosser ce rôle.
Elle posa sa main sur son front et utilisa un sort pour qu’elle comprenne.
Elle versa des larmes lorsqu’elle comprit son erreur.
2015.12.16