Elle demanda à Marianne de l’entraîner en secret.
Elle s’améliorait de jours en jours et botta des culs en sport.
L’identité de Marianne ne fut pas découverte.
Son frère s’en voulait que sa soeur noble de sang soit traitée comme de la merde.
Il voulait empêcher à Syfal d’approcher Louise.
— Tu as vu comment tu te comportes ?!
Arrête ça tout de suite et fais comme si de rien n’était.
— Je ne te considérerai jamais comme mon frère. Nous sommes des inconnus aux yeux de l’un et de l’autre.
Viens Syfal.
Lui dis-je en le traînant avec moi.
Mon frère de sang était resté la tête baissée.
— Tu es sûre… ? Il a l’air profondément blessé…
— Ce connard ne peut pas être mon frère.
— S’il dit vrai, tu es de sang noble… Tu ne devrais pas traîner avec moi…
— … Il ment. Je ne veux pas croire ce qu’il dit. Pas après qu’il t’ait parlé sur son ton. Je le déteste.
Des larmes coulèrent de mes yeux sans que je ne m’en aperçoive. Peut-être était ce de la rage, de la déception, ou de la tristesse.
Syfal s’arrêta et me prit dans ses bras.
— C’est peut-être la dernière fois que j’aurais l’occasion de te serrer dans mes bras… Quelque soit ta décision dans le futur, sache que je serai là pour toi.
— C’est toi mon véritable grand frère… !
Je pleurais de tout mon saoul en le serrant dans mes bras.
Le temps passa sans que le monde soit au courant de mon prétendu statut de noble.
Ma vie n’avait pas véritablement changée.
Je brillais de plus en plus dans le combat et on me fit entrer dans une classe spéciale. J’aurais maintenant accès à la salle d’entraînement intérieure.
Mon bronzage dû à mes efforts à l’extérieur finit par se dissiper.
Le premier jour, je m’étais perdue dans les couloirs et je tombais à nouveau, sur la gentille dame. Elle était seule, assise sur un banc. Elle semblait attendre quelqu’un.
Je n’osais l’approcher et c’est elle qui m’interpella. Elle me fit signe de venir près d’elle.
— Tu es perdue ?
Elle avait un sourire radieux.
— … Je.. Euh oui, je cherche la salle d’entraînement…
— Elle est juste là, tu vois la grande porte ?
— Ah oui ! Merci !
— Tu es en avances, le cours n’a pas encore commencé. Les élèves ne sont même pas encore arrivés.
— Ah- oui… J’avais peur d’arriver en retard, je ne connais pas bien ces étages…
— Je vois.
Un ange passa.
— Comme tu as grandi.
— Pardon ?
2015.06.12
en lisant l’avant dernier paragraphe, je me dis ‘bon, je finis ce texte et je fais autre chose’, et pan, le cliffhanger de ouf qui débarque sans prévenir