Les ennemis avaient réussi à pénétrer les remparts et arrivaient dans le hall.
Le roi était censé protéger les remparts et personne n’avait eu de nouvelles.
La reine était avec son fils et, bien qu’il soit assez grand pour se défendre, elle l’empêcha de foncer dans le tas et tint à le protéger.
Si son époux n’était pas encore revenu, c’est que l’enemi était fort et qu’elle devait faire attention à ne pas les sous-estimer.
Elle garda la tête haute, sans verser aucune larme, elle affirma que le roi reviendrait et qu’il ne fallait pas baisser les bras.
Elle confia son fils à des gardes, il avait 20 ans et n’était plus un enfant mais c’était un ordre de la reine, il devait se mettre en sécurité.
Le chef des ennemis arriva et on put facilement le reconnaître.
Il était imposant.
Il regarda en direction de la reine et éclata de rire.
— Le roi avait au moins bon goût en matière de femme !
Elle poussa les gardes à s’écarter et emmener son fils.
Elle avança vers le chef tout en ne baissant pas sa garde.
Elle se battit avec férocité.
Si l’ennemi n’avait pas autant de sbires, elle aurait pu s’en tirer mais ils se jetèrent tous sur elle, elle ne put rien faire et se fit plaquer au sol par les hommes de main.
Elle put tout de même en amocher certains.
Il riait de plus belle.
— Tu me plais, dommage que tu sois l’épouse de mon ennemi.
Il fit un signe et ses hommes la lâchèrent
Elle s’écrasa au sol, les sbires n’avaient pas fait semblant et elle était sacrément affaiblie.
Elle n’avait pas eu l’occasion de le toucher.
Il s’approcha et l’attrapa par les cheveux.
Il fit attention à garder ses distances et l’observa en savourant son trophée.
Elle ne pouvait rien faire et ne pouvait que prier pour la sécurité de son fils.
Il claqua des doigts et des hommes ramenèrent le corps de son fils, à moitié conscient.
Ils le jettèrent au sol.
— Ma… man…
Il ne pouvait plus bouger et observait sa mère avec tristesse et frustration, il n’avait rien pu faire pour se défendre ni la sauver.
Elle se brisa, elle supplia de le laisser en vie et tranquille.
— Qu’est-ce que j’y gagne, hein ? Tu me plais. Ce côté maternel est tellement touchant… Et si je montrais à ton fils quelque chose d’amusant ?
Ria t-il.
Il prit son visage dans son autre main et l’embrassa de force.
Elle ferma sa bouche mais il força la machoire à s’ouvrir et y metta sa langue.
— J’aime les femmes qui ont du caractère !
Il était en train de lui arracher les vêtements un par un, et comptait la violer publiquement.
Son fils pleurait à chaudes larmes, tous les sujets et elle-même.
Le géant maintenait son corps minuscule tandis qu’il prenait son plaisir.
Le roi revint au bout moment.
Il vit tout de suite rouge et tua tous les sbires en une fraction de seconde avant de massacrer leur chef.
Il s’occupait d’un autre rempart quand un de ses sujets l’alerta de la situation et il se dépêcha autant que possible.
Il détacha sa longue cape et recouvrit le corps de sa femme, qu’il prit et serra fort dans ses bras.
Elle lui sourit.
— Je savais que tu reviendrais…
— Excuse-moi… Je suis en retard…
Des larmes apparurent au coin de ses yeux.
Il avait assisté à toute la scène sans rien pouvoir faire et n’avait pu agir qu’à un certain moment.
Elle était froide et saignait d’un peu partout, elle ferma peu à peu les yeux pour sombrer dans un léger coma.
Le roi reprit la situation en main, il envoya son fils en soin et réorganisa les personnes pour réparer et garder les remparts au cas où il y aurait une nouvelle invasion.
Il emmena sa femme dans leur chambre qui était plus protégée.
Elle se réveilla quelques heures plus tard et insista pour donner un coup de main.
Les hommes de garde étaient à son chevet et l’empêchèrent de se lever.
Son fils allait mieux, ses blessures étaient superficielles comparées à celles de sa mère.
Lorsqu’il entra dans la chambre, il sauta dans les bras de celle-ci.
Quelques pansements sur le visage, elle semblait presque en forme.
Malgré les bandages sur ses bras, il restait quelques égratinures et bleus dans des endroits pas pratiques à recouvrir.
Il était plus grand et imposant que sa mère, il la serra dans ses bras presque trop fort.
En le voyant arriver avec des bandages et des compresses sur son visage, elle arrêta de se débattre et décida d’être raisonnable.
Son fils était en vie.
Elle s’en voulait encore de ne pas avoir été assez forte pour se défendre et le protéger.
Les gardes décidèrent de sortir et de les laisser entre eux. Ils restèrent toutefois devant la porte de la chambre au cas où il y aurait le moindre soucis.
2015.05.14
je cherchais des textes que j’avais pas encore lu. en me basant sur l’ascence de commentaire, j’ai relu plusieurs textes que j’avais déjà lu. il se trouve que pour certains d’entre eux, je me suis souvenu ne pas les avoir commentés car ils étaient trop durs pour que je sache quoi dire. ben celui-là en fait partie.. c’est difficile qd même des histoires comme ça.
en fait, c’est dommage tes mots me parlent… j’ai bien vu les images là :’-)
bon bref, je vais voir si je trouve un texte plus joyeux pour m’endormir
Ah mince, pardon, j’espère que tu pourras t’endormir avec des images plus douces 🙂