Jasper était à son bureau en train de faire des recherches.
Lorsqu’il tomba sur les résultats, il envoya aussitôt les informations par mail et une copie à la famille.
Il était tombé sur quelque chose de dangereux.
Presque aussitôt, quelqu’un sonna chez lui et il prit soin d’éteindre son moniteur et l’ordinateur avant d’ouvrir.
Il regarda dans le judas mais ne vit rien, la lumière étant éteinte.
À peine avait-il tourné la poignée que la porte se fit forcer. Il la prit de plein fouet et plusieurs individus entrèrent chez lui et l’attrapèrent.
Ils lui mirent un mouchoir plein de morphine et il perdit connaissance. Les personnes visitèrent son appartement rapidement.
— On fait quoi ?
— Laisse, on l’embarque.
— Son ordinateur est éteint.
— On s’en va.
Jasper se réveilla ligoté par une substance visqueuse.
Il était dans une pièce sombre.
Il devina assez vite ce qu’il lui arrivait.
Des tentacules entravaient ses mouvements.
Il en avait autour des poignets, au niveau du cou et des jambes.
— La princesse est réveillée ?
C’était la voix d’une femme rauque.
— Tu as un peu trop fouiné, jeune homme. On va te garder en captivité un petit moment.
*
Célestin voulait passer voir son frère.
En arrivant dans le couloir de son appartement, il trouva étrange que sa porte soit ouverte.
Lorsqu’il vit que son appartement avait été laissé tel quel, il paniqua. Il visita chaque pièce et recoin sans le trouver.
Il regarda ses mails et vit les informations au sujet du groupe qui en avait après Aurore.
Il essaya d’appeler Jasper mais son téléphone sonna dans la pièce.
Il appela ses parents pour les prévenir.
*
Aurore fut la plus touchée par cette terrible nouvelle.
— Il s’est fait kidnapper à cause de moi…
Sanglotait-elle.
— On va le retrouver, ne t’en fais pas.
Disait Alexandra.
C’était une énorme réunion de famille pour savoir comment s’organiser. Ils avaient les informations nécessaires grâce à Jasper et il suffisait de monter un plan stratégique.
Elle songeait à l’état dans lequel ils allaient le retrouver.
*
Jasper ne comptait plus les jours ni les heures où il était dans cette situation.
Il était humilié de ne pouvoir se soulager des besoins naturels convenablement.
Il était dans un état second et essayait de ne plus penser à rien.
La voix féminine eut pitié de lui.
— Emmenez-le à la douche. Il empeste.
Il se retrouva nu comme un ver. Les yeux bandés.
L’eau était froide mais il prit sur lui. Il allait pouvoir se laver.
Les poignets liés par une chaîne, il ne pouvait que se déplacer.
Il essaya de se battre à l’aveuglette mais on le remit en place immédiatement.
Le visage contre le carrelage.
— Tiens-toi tranquille, si cela ne tenait qu’à nous, tu serais déjà mort.
— Pourquoi on le garde en vie ?
— C’est la patronne qui a envie de s’amuser…
Elle l’habilla d’un uniforme d’écolière et le suspendit.
— Elle a vraiment des délires chelous…
— Tais-toi ou tu vas finir à sa place.
— Cela te va à ravir, princesse.
Dit-elle.
2018.07.12
« Ils lui mirent un mouchoir plein de morphine et il perdit connaissance. » d’habitude on utilise du chloroforme, je sais pas si la morphine endort ?
Ah oui, j’ai dû me planter. Je sais pas si ça doit me rassurer que tu connaisses…
t’inquiète, c’est indolore… 😀