Ils vivaient avec leur mère dans un grand immeuble luxueux.
Ils n’avaient jamais connu leur père. Soit disant partit pour son travail.
Malgré cela la famille était heureuse, ils ne manquaient de rien, leur mère leur apportait l’amour de deux parents.
Les enfants allaient à l’ecole non loin d’ici.
Leur mère les accompagnait dans leur plus jeune âge, puis ils finirent par y aller seuls à partir du collège.
Bien évidemment, une mère au passé douteux qui ne semblait pas travailler, passant la plupart de son temps dans l’appartement, sucsitait des commérages et des rumeurs les plus farfelus les unes que les autres. Certains voisins des immeubles aux alentours, étaient jaloux et trouvaient n’importe quel prétexte pour médire sur la jeune femme.
Étrangement, de rares habitants entraient et sortaient de l’immeuble de cette famille.
À croire qu’il n’y avait que cette famille qui occupait les lieux.
Pourtant le bâtiment était grand.
A l’entrée, un hall assez vaste et brillant de propreté.
Un hôte d’accueil se tenait derrière un comptoir pour récupérer le courrier.
Les enfants entendaient souvent des propos blessants au sujet de leur tendre mère.
Au retour de l’école, ils lui posaient de nombreuses questions au sujet de leur père.
Elle finissait par répéter la même chose au sujet de son travail, et continuait à le défendre. Qu’il les aimait mais qu’il ne pouvait pas être parmi eux. Qu’il avait ses raisons. Et qu’il pensait à eux tous les jours.
Évidemment, n’étant pas satisfaits de ces réponses, ils finissèrent par haïr leur géniteur qu’ils ne connaissaient pas et dont ils ignoraient le visage.
Les jumeaux, Alexandra et Alexandre. Bien que de sexe différent, se ressemblaient comme deux gouttes d’eau lorsqu’ils étaient jeunes.
Les yeux noirs sombres, et les cheveux bruns épais et légèrement bouclés, tout comme ceux de leur mère.
Alexandra gardait la plupart du temps ses cheveux lâchés, tandis qu’Alexandre se les attachait en queue de cheval.
Ils étaient tout le temps ensemble : inséparables.
Ils étaient soudés face aux rumeurs circulant sur leur famille. Tout n’était pas joyeux à l’école mais Alexandre était un très bon élève, et Alexandra excellait dans les matières sportives.
Étant plutôt athlétique et possédant un fort caractère, elle défendait son frère aux moindres brimades.
Un jour, alors qu’ils étaient au lycée, son frère se fit racketter à la sortie des cours.
Elle intervint et il se passa quelque chose d’étrange.
Un groupe de jeunes de leur lycée avaient pris à part Alexandre et ne lui voulaient pas du bien.
Elle arriva par derrière et les interpella.
Surpris, ils se retournèrent et lorsqu’ils virent la jeune fille, ils s’exclaffèrent. Ne la connaissant pas, vu qu’elle était en seconde alors qu’ils étaient en terminale. Ils se moquèrent d’elle en pensant qu’elle n’était qu’une pauvre fille.
Ils n’eurent pas tort. Bien qu’elle se battait plutôt bien, elle ne pouvait lutter contre 3 garçons de deux ans son aînée.
Elle finit les fesses à terre.
Celui qui semblait être le leader du groupe lui fit signe de dégager le passage. En lui montrant bien qu’elle était faible et ne pouvait rien faire.
Son frère, tentant de l’aider, avait prit une baffe de la part d’un sbire et avait également fini au sol.
Elle ne put s’empêcher de haïr ce garçon et de vouloir lui faire regretter son geste.
Elle le fixa d’un regard empli de rage en pensant que ce genre de personnes ne méritaient pas de vivre.
À la seconde qui suivi, le jeune homme s’arrêta net et commença à tousser violemment. Il semblait ne plus pouvoir s’arrêter et ses quintes de toux étaient de plus en plus violentes. Ses deux sbires se regardèrent et fixèrent leur ami, plié en deux, en train de souffrir.
Ils s’approchèrent de lui, inquiets.
Alexandre et Alexandra observaient également la scène, les yeux écarquillés.
Ce grabuge attira rapidement l’attention d’adultes et les trois voleurs de bas étages s’enfuirent à toute vitesse.
L’adulte arriva au niveau des deux enfants à terre et leur demanda si tout allait bien. Ils firent « oui » de la tête et se remirent sur leur pieds pour rentrer chez eux.
Leur mère les attendait avec un bon goûter sur la table et souriante, comme à son habitude. Elle leur demandait ce qu’ils avaient fait de leur journée, et plein d’autres questions.
Quelques jours plus tard, alors que les enfants l’accompagnaient pour faire les courses, une femme du voisinage, qui se trouvait dans les rayons en compagnie de quelques autres de ses amies était là.
Lorsqu’elle vit la petite famille, elle commença à parler assez fort pour que la mère puisse les entendre et tenta de les ridiculiser.
La plupart des personnes présentes, spectacteurs de la scène, pensaient que la commère se ridiculisait elle-même mais la petite famille n’etait pas du même avis.
2014.01.13
Intrigué ! 🙂
succitait -> suscitait
à la sortir des cours -> à la sortie des cours
j’ai cherché sur Google, et apparemment, « s’exclafèrent » -> « s’exclaffèrent »
suggestion car il n’y a pas de verbe dans la première partie: « Ne la connaissant pas, vu qu’elle était en seconde alors qu’ils étaient en terminale. Ils se moquèrent d’elle en pensant qu’elle n’était qu’une pauvre fille. » -> « Ne la connaissant pas, vu qu’elle était en seconde alors qu’ils étaient en terminale, ils se moquèrent d’elle en pensant qu’elle n’était qu’une pauvre fille. »
« En lui montrant bien qu’elle était faible et ne pouvait rien faire » -> il manque un truc dans cette phrase, mais je sais pas quoi.
« À la seconde qui suivi, le jeune homme s’arrêta net et commenca à tousser violemment » -> « commença »
et comme Sruchet, je suis intrigué. qu’est-il arrivé à celui qui s’est mis à tousser ?
Merci pour les coquilles ! C’est corrigé !
Celui qui s’est mis à tousser ? Ah… Peut-être que la jeune fille a développé des pouvoirs… ?