Souvenirs désagreables.
Elle était dans la salle de pause, devant le distributeur de boissons, elle attendait que le café coule.
Un employé s’arrêta et l’approcha.
Elle l’avait vu à la cafétéria, au repas du midi. Il faisait parti des collègues ou collaborateurs de son supposé supérieur.
Elle fut un peu surprise qu’il vienne l’aborder et essaya de prendre la température de la conversation pour ne rien dire de travers.
Elle tenta de ne pas trop changer d’attitude à son arrivée mais son caractère étant plutôt discret et timide, elle ne put se contrôler totalement et elle se crispa.
Il était tard et la plupart des employés étaient déjà rentrés chez eux.
*
— Salut, tu es la petite nouvelle ! Comment ça se passe ?
Demanda t-il en s’approchant encore plus d’elle.
— Ç-ça va…
Répondit-elle timidement, en ne s’attendant pas à se faire aborder.
Elle resta devant la cafétière en ayant l’air pressé que le café finisse de couler pour repartir.
Il l’observa attentivement, et lorsqu’elle voulut tendre la main pour attraper la petite tasse, il s’interposa.
— On peut discuter un peu ? Tu n’es pas si pressée, non ?
Il s’approcha d’elle et par son imposante carrure, elle recula malgré elle jusqu’à être dos à un mur.
— Ça ne te dit pas d’aller boire un verre avec moi ?
Elle, intimidée, n’osait pas le regarder dans les yeux, ni ne savait comment réagir pour ne pas le froisser.
Elle n’était pas à l aise et cela réveilla en elle de vieux souvenirs qu’elle aurait préféré garder enfouis à jamais.
Elle se sentait de moins en moins bien et n’osait pas répondre de peur de vexer son interlocuteur.
— Tu pourrais me répondre, non ?
Dit-il d’un ton un peu agacé.
Ce qui la crispa encore plus.
Elle n’était pas dans son élément et elle ne savait plus ce qu’elle devait faire dans cette situation.
Elle ne lui devait rien parce qu’il n’était pas son supérieur mais cela pouvait nuire à son travail.
— Regarde-moi quand je te parle !
Voyant qu’elle ne réagissait pas, il la força à le regarder en attrapant son menton.
Elle tremblait et son regard était humide, elle avait peur et il n’avait pas l’air de le prendre en compte. Comme si cette réaction lui plaisait, il ne changea pas son attitude envers elle et pensa pouvoir lui forcer la main sans difficulté. Il lui attrapa le poignet et voulut l’entraîner avec lui quelque part.
Elle ne voulut pas se débattre mais opposa une résistance.
2019.08.10
nonnnnnnnnnnn.
Elle est si gentille, trop gentille, et il va en abuser. Pourvu que Duncan arrive à temps…
J’adore tes commentaires et tes réactions à mes histoires 😀
cool. justement je me disais qu’à force ptete tu te lassais, ça me rassure 🙂 merci
Je ne pense pas que je me lasse un jour, de mon seul lecteur !
C’est toujours plaisant d’avoir un retour sur ce qu’on produit 🙂
Peu importe si c’est négatif ou positif.